Pour les transporteurs, le Nouvel An chinois n’est pas une période d’essor ou de ralentissement

Pour les transporteurs, la période occupée de fin d’année est suivie par une remontée des expéditions en janvier puisque les détaillants se préparent pour le Nouvel An chinois. Avec la récente léthargie des expéditions mondiales, le début de 2016 est marqué par des signaux mitigés.

La fête est le 8 février, mais les usines en Chine ont fermé une semaine plus tôt afin que les travailleurs puissent retourner dans leurs foyers et retrouver leurs familles à l’avance. Pour cette raison, les détaillants ont concentré les expéditions de marchandises en janvier pour s’assurer que leurs stocks ne sont pas affectés par la fermeture des usines en Chine. L’interruption causée par le Nouvel An chinois s’est traduite par une forte contraction du secteur manufacturier du pays cette année, et la capacité excédentaire a continué d’être problématique pour les transporteurs en janvier. Pour ces raisons, malgré la cohue du début d’année, l’année 2016 a commencé timidement plutôt que de manière explosive.

« Après le Nouvel An chinois, les expéditions devraient connaître une pause. »

Les prix au comptant ont diminué de façon constante à la suite d’une brève remontée à la fin de décembre, indique le Journal of Commerce (JOC). Les expéditeurs ont confié à l’agence de presse que les taux pour les équivalents-quarante pieds (EQP) avaient été volatils avant le Nouvel An chinois. La publication a expliqué que l’état des prix au comptant pour le commerce entre l’Asie et l’Europe du Nord indique que le pouvoir de négociation des expéditeurs en ce moment est faible et il semble que le marché n’est pas près de s’améliorer.

Après le Nouvel An chinois, les expéditions devraient connaître une pause comme c’est généralement le cas après la période de pointe du premier trimestre. À ce moment, explique le JOC, les expéditeurs devraient vraisemblablement réduire les services qu’ils offrent pour s’adapter à la lenteur des expéditions. Ces services demeureront suspendus jusqu’à un redressement de la demande, du moins par rapport à l’année difficile que les transporteurs prévoient en 2016.