Le commerce avec les dragons

Cet article a été publié initialement dans le B.C. Shipping News du 26 mai 2017 et comprend des commentaires de Phil Sutter, directeur des politiques de gouvernance mondiale de Livingston International.

Par Darryl Anderson, directeur général de Wavepoint Consulting

Étant donné que le commerce international avec la Chine est notre deuxième relation en importance, il est juste de se demander quelles doivent être les priorités du Canada concernant la Chine.

L’élan pour la ratification du Partenariat transpacifique a été (PTP) brisé net à cause du ton et de la teneur du président Trump. Une approche du style « Les États-Unis avant tout » dans la tenue de la renégociation de l’ALENA et la récente ratification de l’Accord économique et commercial global Canada-Union Européenne sont à l’avant-plan de l’actualité.

La lettre de mandat du premier ministre Trudeau datant de janvier 2017 adressée à l’honorable François-Philippe Champagne, nouvellement nommé ministre du Commerce International, mentionnait brièvement la promotion du commerce et de l’investissement dans les marchés émergents tels que la Chine et l’Inde. Les expéditeurs pourraient penser que le commerce international et les investissements à venir du Canada avec la Chine et les autres pays de l’ANASE retarderont les autres priorités.

La nomination d’un nouvel ambassadeur du Canada en Chine (l’honorable John McCallum) et le fait que le Canada faisait partie de la douzaine de pays du PTP (avec la Chine et la Corée du Sud) assistant à la Rencontre sur le Partenariat transpacifique (PTP) au Chili en mars 2017 font en sorte que les observateurs suggèrent que les relations internationales du Canada avec l’Asie pourraient faire l’objet d’une attention accrue. Un accord commercial bilatéral avec la Chine est dans les plans.

Pamela Goldsmith-Jones, secrétaire parlementaire du ministre du Commerce International, a affirmé que la Chine est un marché d’une très grande importance et que le Canada va adopter une approche étape par étape en vue des entretiens préliminaires et pour s’engager dans des consultations avec les Canadiens. Goldsmith-Jones a aussi fait remarquer que les liens du Canada avec les pays de l’ANASE durent depuis longtemps et vont de pair avec les efforts actuels du Canada pour attirer du commerce et des investissements étrangers.

La secrétaire parlementaire a récemment pris la parole lors de la Singapore Maritime Week (semaine maritime de Singapour) afin de promouvoir les investissements internationaux au Canada et le travail effectué par le « Vancouver International Maritime Centre ». « Le gouvernement du Canada félicite Vancouver d’avoir été reconnue parmi les capitales maritimes mondiales de premier plan selon le rapport Menon. En tant que porte ouverte sur l’Asie-Pacifique, Vancouver est une ville prospère pour les investisseurs étrangers voulant établir une base d’exploitation en Amérique du Nord. Le gouvernement du Canada apprécie au plus haut point la contribution précieuse au secteur maritime du Canada que l’industrie trépidante de l’expédition internationale apporte. Nous reconnaissons l’importance du « Vancouver International Maritime Centre » pour attirer des entreprises d’expédition étrangères à se baser, s’étendre ou conserver leurs activités d’expéditions sur la côte ouest du Canada et à bâtir un secteur maritime florissant en Colombie-Britannique ».