Parmi les entreprises d’import-export, les fusions et acquisitions transcendent les dollars et parfois le bon sens

La composante transfrontalière des fusions et acquisitions parmi les entreprises d’import-export dépasse la simple arithmétique

Par Matt Miller

Extrait d’un article publié en anglais le 13 février 2017 dans l’American Journal of Transportation

 

La composante transfrontalière des fusions et acquisitions parmi les entreprises d’import-export dépasse la simple arithmétique. Les changements post-fusion sont parfois minimaux et quelquefois très profonds, et donnent lieu à des conséquences inattendues.

On a enregistré plus de 40 000 fusions et acquisitions dans le monde l’année dernière, pour un total de presque 4 000 milliards de dollars, et on aurait peine à trouver une transaction d’une envergure quelconque qui ne traverse pas les frontières d’une manière ou d’une autre. Les entreprises asiatiques investisseuses se tournent de plus en plus vers l’Europe, pendant que plus de capital européen est investi aux États-Unis, le tout afin de conquérir des marchés et d’augmenter les offres de produits.

Ces transactions exercent un impact sur la quantité et le flux des marchandises importées et exportées, et sur les chaînes d’approvisionnement correspondantes. Les changements post-fusion qui en résultent sont parfois minimaux et quelquefois très profonds.

« Ils prennent souvent des formes différentes », disait Michael Meierkort, président, solutions de fret international et de transport de la Société internationale Livingston, fournisseur de services intégraux de chaînes d’approvisionnement basé à Chicago.