Nouvelle occasion pour les plus petits expéditeurs dans le cadre de l’ALÉNA

Cet article a été initialement publié le 21 juillet 2017 dans le Journal of Commerce

Par Stéphan Galarneau, vice-président des ventes internes pour l’Amérique du Nord chez Livingston International

Lorsque le bureau du US Trade Representative (USTR) a publié récemment son document de 18 pages énonçant les objectifs clés pour les prochaines négociations de l’Accord du libre-échange nord-américain (ALÉNA), qui débuteront le 16 août, la plupart des experts ont, à juste titre, saisi l’occasion pour mettre l’accent sur des sujets tels que la résolution des différends, les règles d’origine, l’approvisionnement, la gestion de la chaîne et certains autres points chauds.

Pourtant, parmi les objectifs énoncés dans le document se trouvait la mise en place de réformes qui permettrait aux petites entreprises d’utiliser l’ALÉNA à meilleur escient. Parmi les réformes décrites, citons les suivantes :

  • Garantir l’engagement des pays de l’ALÉNA à fournir des ressources d’information pour aider les petites entreprises à prendre connaissance des exigences de l’Accord du libre-échange pour l’exportation vers les marchés de l’ALÉNA.
  • Collaborer à la résolution des questions d’intérêt mutuel des petites et moyennes entreprises (PME).
  • Former un comité composé de PME afin de veiller à ce que les besoins de celles-ci soient considérés lors de la mise en œuvre de l’Accord pour que les PME puissent bénéficier de nouveaux débouchés commerciaux.

Bien que les enjeux des petites entreprises ne se trouvent généralement pas en tête de liste des priorités relativement aux accords commerciaux et ne sont pas non plus dans le point de mire des analyses des économistes et des mordus de la politique, l’inclusion de ce texte représente un point pivot essentiel digne d’être signalé quant à l’élaboration de la politique commerciale et certainement positif.

Lorsque l’on évalue les PME et le commerce en Amérique du Nord, il est important d’éviter de parler en termes homogènes. La disparité de la mesure dans laquelle les PME, au Canada et aux États-Unis, tirent parti des possibilités commerciales est importante et explique pourquoi les États-Unis ont entamé la discussion afin de rendre l’ALÉNA plus accessible aux petites entreprises.