Budget fédéral du Canada pour 2014, partie 2 : soutenir nos initiatives de modernisation du secteur alimentaire

Candace SiderCandace Sider, Directrice, affaires réglementaires, Canada L’attention accordée au secteur alimentaire est un aspect du budget fédéral de 2014 que j’ai particulièrement retenu. Je soupçonne que ces lignes directrices n’ont pas tellement retenu l’attention de la plupart des Canadiens, car il n’y avait pas moyen de savoir exactement dans quelle mesure elles exerceraient une influence sur la vie courante. Je crois cependant que ces directives alimentaires sont particulièrement importantes.Essentiellement, ces lignes directrices ont leur origine dans le programme agressif de modernisation du secteur alimentaire entrepris par l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA). Si vous travaillez dans le commerce international au Canada, vous avez peut-être entendu parler de cette modernisation et de la Loi sur la salubrité des aliments au Canada. En fin de compte, l’ACIA veut utiliser des techniques plus efficaces et modernes pour inspecter les aliments et octroyer des licences au Canada, afin de renforcer le système de salubrité alimentaire dans son ensemble. Si vous avez entendu parler des divers rappels d’aliments depuis deux ans – et si vous avez regardé avec inquiétude dans votre frigo pour voir si votre fromage et votre viande étaient salubres, comme je l’ai fait – vous comprendrez certainement l’importance de ces initiatives.

En quoi cela concerne-t-il le budget fédéral ? Eh bien, ces initiatives coûtent de l’argent, et c’est là que le budget intervient !

Le budget met en relief certaines dispositions relatives à l’ACIA :

  • Au cours des cinq prochaines années, le gouvernement propose de consacrer 153,6 millions de dollars à l’amélioration des programmes de salubrité alimentaire. Cette initiative suppose l’embauche de plus de 200 nouveaux inspecteurs et autres employés, la création de programmes visant à minimiser les risques en matière de salubrité alimentaire et le renforcement des moyens permettant d’empêcher l’importation au Canada d’aliments insalubres.
  • Au cours des cinq prochaines années, le gouvernement propose de consacrer 30,7 millions de dollars à la création d’un Réseau d’information sur la salubrité des aliments qui reliera les autorités fédérales provinciales en matière de salubrité des aliments et les laboratoires privés d’évaluation des aliments partout au Canada.
  • Au cours des cinq prochaines années, le gouvernement propose de procurer 205,5 millions de dollars à l’ACIA, à Santé Canada et à l’Agence de la santé publique du Canada pour mettre en œuvre des mesures de routine visant à minimiser la propagation de l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), c’est-à-dire la maladie de la vache folle, dans l’ensemble du bétail.
  • Étant donné les montants affectés au programme de modernisation, il est évident qu’il s’agit d’une question importante pour le gouvernement du Canada. Il n’est cependant pas évident que les importateurs et exportateurs canadiens d’aliments sont prêts pour cette modernisation. Sont-ils prêts à faire ce qu’il faut pour respecter les nouvelles normes de licence et d’inspection ?

Livingston fait un effort de diffusion au moyen de communications avec les clients, de webinaires et de ressources, et continuera à le faire pendant toute l’année. La Loi sur la salubrité des aliments au Canada devrait entrer en vigueur le 1er janvier 2015. À l’approche de cette date, je vous donnerai plus de détails sur l’impact de ces changements réglementaires sur les importateurs et exportateurs du pays. Revenez donc bientôt pour prendre connaissance des dernières nouvelles !